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jeudi 3 janvier 2019

Compréhension de l’écrit 2019 P2.S1 3AM


Niveau :3AM
Projet: 2  « sous le titre histoire et patrimoine , réaliser un prosepctus de récits historiques , portant sur un moment de l’histoire nationale et sur l’histoire d’un patrimoine pour les faire connaitre

Séquence:01  rédiger un récit historique à partir d’une bande dessinée
Activité: Compréhension de l’écrit
Objectif :- bâtir des hypothèses de sens 

Compétence visée :Construire du sens à partir d’un récit historique .

Déroulement du cours
J’observe et j’anticipe

1.   Les événements se situent durant la guerre de Libération nationale (1954-1962).

- « 50ème Anniversaire de l’Indépendance » (la source)

- « La Révolution algérienne » (le titre)

- «1959»

2.  Ces événements ont eu lieu dans la région d’Aokas, dans la wilaya de Bejaïa.

3.  Les principaux personnages sont des femmes. Le courage est le principal trait de leur caractère.

Ou : Ce sont des femmes courageuses qui sont les héroïnes de ce récit historique.

Je lis pour comprendre

1.   Ces faits se sont déroulés précisément en 1959, dans la montagne d’Ait Aïssa, en Kabylie.
2.  Les substituts
Les moudjahidine
Les soldats ennemis


-  Femmes courage
-  une patrouille de soldats
-  un combattant
-  le détachement
-  un moudjahid

-  l’homme

-  trois femmes

-  ses camarades

-  les résistants

-  les trois valeureuses femmes




3.  Il risque de perdre connaissance, de s’évanouir, de mourir.

4.  « soudain » est un indicateur de temps, il annonce un événement inattendu, im-prévu, perturbateur.
Il s’agit de l’arrivée soudaine de trois femmes qui accourent pour sauver le blessé.

Je relis pour mieux comprendre

1.   -  Le blessé n’a pas été soigné sur place.

-  Les trois femmes le conduisent en lieu sûr.

-  Deux lui servent de béquilles pendant que la troisième, en éclaireur, les devance.

2.  Pendant le trajet, la femme « éclaireur » repère une patrouille de soldats enne-mis et donne l’alerte.

3.  Pour ne pas être repérées par l’ennemi, les femmes utilisent un tas de bois pour se cacher. Elles enterrent également l’arme et la cartouchière.

4.  Les expressions sont : « avec une rapidité extraordinaire », « en quelques se-condes. »

5. Les indicateurs qui organisent les événements : soudain - pendant que - depuis plusieurs heures lorsque - dix minutes plus tard - à l’aube

6. Oui, ces femmes ont réussi leur mission.

7. « courage » - « valeureuses »- « rapidité extraordinaire »- « courageusement ».

8. Non, il aurait eu un point de vue différent, défavorable. Il aurait employé un vo-cabulaire dévalorisant.

9. -  Le présent de l’indicatif est le temps dominant.

-  Oui, cela me surprend car le passé simple est le temps du récit au passé. -  Le présent de narration rend le récit plus actuel, proche de la réalité.

Récapitulons

1. La structure du récit :

a.   Situation initiale §1 Un moudjahid blessé

b. Déroulement des événements de l’histoire §2 / §3 Sauvetage du blessé par trois femmes courageuses

c.   Situation finale §4 Mission accomplie

Je vais plus loin, je donne mon avis.

Ces femmes courageuses, héroïques suscitent admiration et respect.

Nous devons honorer leur mémoire et ne jamais oublier leurs sacrifices pour que vive l’Algérie libre et indépendante.

Compréhension de l’oral 2019 P2.S1 3AM


Niveau :3AM
Projet: 2  « sous le titre histoire et patrimoine , réaliser un prosepctus de récits historiques , portant sur un moment de l’histoire nationale et sur l’histoire d’un patrimoine pour les faire connaitre

Séquence:01  rédiger un récit historique à partir d’une b
*
ande dessinée
Activité: Compréhension de l’oral  
Objectif :- restituer un message écouté

·         Identifier le narrateur d'un récit écouté.
·         Déterminer la fonction du récit écouté.

Compétence visée : Comprendre / produire oralement un récit

Compréhension de l’oral


Fichier MP3 / 02’54

Le journaliste : Monsieur Hadj Salah Mekacher, bonjour.

Hadj Salah Mekacher : Bonjour.

Le journaliste: Bienvenue dans le cadre cette émission «Fachhadou». Vous êtes un ancien officier de l’ALN de la Wilaya III historique. Vous avez écrit 5 livres témoignages sur la vie dans le maquis mais aussi le dernier livre que vous avez écrit, c’est Les lendemains du cessez-le-feu. Nous abordons avec vous, aujourd’hui, cette date importante du 19 Mars 1962. Vous étiez alors au maquis à l’époque. Comment vous avez vécu en tant qu’officier de l’ALN l’annonce du cessez-le-feu ?
HSM : Moi en tant que secrétaire du PC de zone, un PC c’est un poste de commandement, j’avais sur moi un poste radio et je suivais donc les négociations depuis Lugrin*, lorsque la veille, j’ai appris l’accord sur le cessez-le-feu qu’on appelait les accords d’Evian, mes camarades qui étaient avec moi ne le savaient pas..

Le journaliste : Comment maintenant au niveau des PC de wilaya, l’information sera répercutée...?

HSM : C’était à travers nos agents de liaison que la nouvelle s’est répandue et confirmée et officialisée et respectée.

Le journaliste : et respectée ... Alors, comment les djounoud ont vécu cette décision?

HSM : Les djounoud ont accueilli la nouvelle avec joie. Ils ont compris tout de suite qu’on allait déboucher sur l’indépendance, l’objectif pour lequel ont disparu plusieurs milliers de leurs compagnons, nos chouhada.

Le journaliste : Cette fête de la victoire a donc inculqué à la nouvelle génération l’importance de la victoire, une victoire qui a été arrachée grâce à des sacrifices...

HSM : Certes, des sacrifices oui, oui, des sacrifices, ah oui, un engagement total des populations, du peuple algérien, des souffrances, des martyrs ...

Le journaliste : Monsieur HSM, qu’est-ce qui vous a marqué, vous, personnellement?

HSM : Ce qui m’a marqué le plus, c’est la joie de la victoire. Lorsque nous remportions la victoire au cours d’une embuscade, ça c’était... c’est notre joie que seuls les moudjahidine ont connue parce qu’on comptait uniquement sur ces embuscades-là pour se vêtir et pour s’armer. Ce sont les chevaliers de la libération, les guerriers, les moudjahidine...

Le journaliste : ...qui ont œuvré pour la victoire.

HSM : Oui, ils ont œuvré pour la victoire, effectivement, parce que la victoire n’a pas été donnée, la victoire a été ar...rachée, il faut le dire sans cesse, ar...rachée, on ne vous donne rien.

Le journaliste : Je vous remercie beaucoup, Monsieur Hadj Salah Mekacher, pour ce témoignage.

Source : radio Chaîne III
Lugrin : Lugrin est une petite ville du sud est de la France


1ère écoute

1.   C’est la radio qui a diffusé ce témoignage.

2.  Il s’agit de Salah Mekacher, un ancien moudjahid.

3.  Le thème est le Cessez-le feu.

4.  La date est : 19 mars 1962.

Sens des abréviations

ALN : Armée de libération nationale

PC : Poste de commandement

2ème écoute

1. Vrai

2. Faux

3. Vrai

3ème écoute

1.   Ce qui a marqué le plus cet ancien officier de l’ALN, c’est la joie de la victoire remportée par les moudjahidine au cours d’une embuscade, une joie que seuls les moudjahidine ont connue parce qu’ils comptaient uniquement sur ces embus-cades-là pour se vêtir et pour s’armer.

2.  Le peuple algérien a consenti de lourds sacrifices avant d’arracher la victoire : villages incendiés et détruits, tortures et un million et demi de martyrs.
3.  Monsieur Hadj Salah Mekacher a écrit des livres après l’indépendance. Le thème est « Les lendemains de l’Indépendance ».
Par devoir de mémoire, pour témoigner de la vie et du combat extrêmement difficiles pendant la guerre de Libération nationale.

Récapitulons (À titre indicatif)

Un peuple qui veut se libérer du joug colonial doit s’unir et lutter avec foi et détermi-nation pour recouvrer sa liberté et son indépendance.




































Le journaliste : Monsieur Hadj Salah Mekacher, bonjour.

Hadj Salah Mekacher : Bonjour.

Le journaliste: Bienvenue dans le cadre cette émission «Fachhadou». Vous êtes un ancien officier de l’ALN de la Wilaya III historique. Vous avez écrit 5 livres témoignages sur la vie dans le maquis mais aussi le dernier livre que vous avez écrit, c’est Les lendemains du cessez-le-feu. Nous abordons avec vous, aujourd’hui, cette date importante du 19 Mars 1962. Vous étiez alors au maquis à l’époque. Comment vous avez vécu en tant qu’officier de l’ALN l’annonce du cessez-le-feu ?
HSM : Moi en tant que secrétaire du PC de zone, un PC c’est un poste de commandement, j’avais sur moi un poste radio et je suivais donc les négociations depuis Lugrin*, lorsque la veille, j’ai appris l’accord sur le cessez-le-feu qu’on appelait les accords d’Evian, mes camarades qui étaient avec moi ne le savaient pas..

Le journaliste : Comment maintenant au niveau des PC de wilaya, l’information sera répercutée...?

HSM : C’était à travers nos agents de liaison que la nouvelle s’est répandue et confirmée et officialisée et respectée.

Le journaliste : et respectée ... Alors, comment les djounoud ont vécu cette décision?

HSM : Les djounoud ont accueilli la nouvelle avec joie. Ils ont compris tout de suite qu’on allait déboucher sur l’indépendance, l’objectif pour lequel ont disparu plusieurs milliers de leurs compagnons, nos chouhada.

Le journaliste : Cette fête de la victoire a donc inculqué à la nouvelle génération l’importance de la victoire, une victoire qui a été arrachée grâce à des sacrifices...

HSM : Certes, des sacrifices oui, oui, des sacrifices, ah oui, un engagement total des populations, du peuple algérien, des souffrances, des martyrs ...

Le journaliste : Monsieur HSM, qu’est-ce qui vous a marqué, vous, personnellement?

HSM : Ce qui m’a marqué le plus, c’est la joie de la victoire. Lorsque nous remportions la victoire au cours d’une embuscade, ça c’était... c’est notre joie que seuls les moudjahidine ont connue parce qu’on comptait uniquement sur ces embuscades-là pour se vêtir et pour s’armer. Ce sont les chevaliers de la libération, les guerriers, les moudjahidine...

Le journaliste : ...qui ont œuvré pour la victoire.

HSM : Oui, ils ont œuvré pour la victoire, effectivement, parce que la victoire n’a pas été donnée, la victoire a été ar...rachée, il faut le dire sans cesse, ar...rachée, on ne vous donne rien.

Le journaliste : Je vous remercie beaucoup, Monsieur Hadj Salah Mekacher, pour ce témoignage.

Source : radio Chaîne III
Lugrin : Lugrin est une petite ville du sud est de la France


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