Projet: 2« sous le titre histoire et patrimoine , réaliser un prosepctus de
récits historiques , portant sur un moment de l’histoire nationale et sur
l’histoire d’un patrimoine pour les faire connaitre
Séquence:01 rédiger un récit historique à partir d’une
bande dessinée
Activité:
Compréhension de l’écrit
Objectif :- bâtir des hypothèses de sens
Compétence visée :Construire du sens à partir d’un récit historique .
Déroulement du cours
J’observe et j’anticipe
1.Les événements se situent durant la guerre de
Libération nationale (1954-1962).
-« 50ème Anniversaire de
l’Indépendance » (la source)
-« La Révolution algérienne » (le titre)
-«1959»
2.Ces événements ont eu lieu dans la région
d’Aokas, dans la wilaya de Bejaïa.
3.Les principaux personnages sont des femmes.
Le courage est le principal trait de leur caractère.
Ou : Ce sont des femmes courageuses qui sont les héroïnes de ce récit
historique.
Je lis pour comprendre
1.Ces faits se sont déroulés précisément en
1959, dans la montagne d’Ait Aïssa, en Kabylie.
2.Les substituts
Les moudjahidine
Les soldats ennemis
-Femmes courage
-une patrouille de soldats
-un combattant
-le détachement
-un moudjahid
-l’homme
-trois femmes
-ses camarades
-les résistants
-les trois valeureuses femmes
3.Il risque de perdre
connaissance, de s’évanouir, de mourir.
4.« soudain » est un
indicateur de temps, il annonce un événement inattendu, im-prévu, perturbateur.
Il s’agit de l’arrivée soudaine de trois
femmes qui accourent pour sauver le blessé.
Je relis pour mieux comprendre
1.-Le blessé n’a pas été soigné sur place.
-Les
trois femmes le conduisent en lieu sûr.
-Deux
lui servent de béquilles pendant que la troisième, en éclaireur, les devance.
2.Pendant le trajet, la
femme « éclaireur » repère une patrouille de soldats enne-mis et donne
l’alerte.
3.Pour ne pas être
repérées par l’ennemi, les femmes utilisent un tas de bois pour se cacher.
Elles enterrent également l’arme et la cartouchière.
4.Les expressions sont
: « avec une rapidité extraordinaire », « en quelques se-condes. »
5. Les indicateurs qui organisent les
événements : soudain - pendant que - depuis plusieurs heures lorsque - dix
minutes plus tard - à l’aube
Projet: 2« sous le titre histoire et patrimoine , réaliser
un prosepctus de récits historiques , portant sur un moment de l’histoire
nationale et sur l’histoire d’un patrimoine pour les faire connaitre
Séquence:01 rédiger un récit historique à partir d’une b
*
ande dessinée
Activité:
Compréhension de l’oral
Objectif :- restituer
un message écouté
·Identifier le narrateur d'un récit écouté.
·Déterminer la fonction du récit écouté.
Compétence visée : Comprendre / produire oralement un récit
Compréhension de
l’oral
Fichier MP3 / 02’54
Le journaliste : Monsieur Hadj Salah Mekacher, bonjour.
Hadj Salah Mekacher : Bonjour.
Le journaliste: Bienvenue dans le cadre cette émission «Fachhadou». Vousêtes
un ancien officier de l’ALN de la Wilaya III historique. Vous avez écrit 5
livres témoignages sur la vie dans le maquis mais aussi le dernier livre que
vous avez écrit, c’est Les lendemains du
cessez-le-feu. Nous abordons avec vous, aujourd’hui, cette date importante du 19 Mars
1962. Vous étiez alors au maquis à l’époque. Comment vous avez vécu en tant
qu’officier de l’ALN l’annonce du cessez-le-feu ?
HSM : Moi en tant que
secrétaire du PC de zone, un PC c’est un poste decommandement, j’avais
sur moi un poste radio et je suivais donc les négociations depuis Lugrin*,
lorsque la veille, j’ai appris l’accord sur le cessez-le-feu qu’on appelait les
accords d’Evian, mes camarades qui étaient avec moi ne le savaient pas..
Le journaliste :
Comment maintenant au niveau des PC de wilaya, l’information serarépercutée...?
HSM : C’était à travers
nos agents de liaison que la nouvelle s’est répandue etconfirmée et
officialisée et respectée.
Le journaliste : et respectée ... Alors, comment les djounoud ont vécu cette décision?
HSM : Les djounoud ont
accueilli la nouvelle avec joie. Ils ont compris tout de suitequ’on
allait déboucher sur l’indépendance, l’objectif pour lequel ont disparu
plusieurs milliers de leurs compagnons, nos chouhada.
Le journaliste : Cette fête de la
victoire a donc inculqué à la nouvelle générationl’importance de la
victoire, une victoire qui a été arrachée grâce à des sacrifices...
HSM : Certes, des
sacrifices oui, oui, des sacrifices, ah oui, un engagement total despopulations,
du peuple algérien, des souffrances, des martyrs ...
Le journaliste : Monsieur HSM, qu’est-ce qui vous a marqué, vous, personnellement?
HSM : Ce qui m’a marqué
le plus, c’est la joie de la victoire. Lorsque nous remportionsla
victoire au cours d’une embuscade, ça c’était... c’est notre joie que seuls les
moudjahidine ont connue parce qu’on comptait uniquement sur ces embuscades-là
pour se vêtir et pour s’armer. Ce sont les chevaliers de la libération, les
guerriers, les moudjahidine...
Le journaliste : ...qui ont œuvré pour la victoire.
HSM : Oui, ils ont œuvré
pour la victoire, effectivement, parce que la victoire n’a pasété
donnée, la victoire a été ar...rachée, il faut le dire sans cesse, ar...rachée,
on ne vous donne rien.
Le journaliste : Je
vous remercie beaucoup, Monsieur Hadj Salah Mekacher, pource
témoignage.
Source
: radio Chaîne III
Lugrin : Lugrin est une petite ville du sud est de la France
1ère écoute
1.C’est
la radio qui a diffusé ce témoignage.
2.Il s’agit de Salah Mekacher, un ancien
moudjahid.
3.Le thème est le Cessez-le feu.
4.La date est : 19 mars 1962.
• Sens des abréviations
ALN : Armée de libération nationale
PC : Poste de commandement
2ème
écoute
1.Vrai
2. Faux
3. Vrai
3ème
écoute
1.Ce qui a marqué le plus cet ancien officier
de l’ALN, c’est la joie de la victoire remportée par les moudjahidine au cours
d’une embuscade, une joie que seuls les moudjahidine ont connue parce qu’ils
comptaient uniquement sur ces embus-cades-là pour se vêtir et pour s’armer.
2.Le peuple algérien a consenti de lourds
sacrifices avant d’arracher la victoire : villages incendiés et détruits,
tortures et un million et demi de martyrs.
3.Monsieur Hadj Salah Mekacher a écrit des
livres après l’indépendance. Le thème est « Les lendemains de l’Indépendance ».
Par devoir de mémoire, pour témoigner de la vie et du combat extrêmement
difficiles pendant la guerre de Libération nationale.
Récapitulons (À titre indicatif)
Un peuple qui veut se libérer du joug colonial doit s’unir et lutter
avec foi et détermi-nation pour recouvrer sa liberté et son indépendance.
Le
journaliste: Monsieur Hadj Salah
Mekacher, bonjour.
Hadj Salah Mekacher : Bonjour.
Le journaliste: Bienvenue dans le
cadre cette émission «Fachhadou». Vousêtes un ancien officier de l’ALN de la Wilaya III
historique. Vous avez écrit 5 livres témoignages sur la vie dans le maquis mais
aussi le dernier livre que vous avez écrit, c’est Les lendemains du cessez-le-feu. Nous abordons avec vous, aujourd’hui, cette date importante du 19 Mars
1962. Vous étiez alors au maquis à l’époque. Comment vous avez vécu en tant
qu’officier de l’ALN l’annonce du cessez-le-feu ?
HSM : Moi en tant que
secrétaire du PC de zone, un PC c’est un poste decommandement, j’avais
sur moi un poste radio et je suivais donc les négociations depuis Lugrin*,
lorsque la veille, j’ai appris l’accord sur le cessez-le-feu qu’on appelait les
accords d’Evian, mes camarades qui étaient avec moi ne le savaient pas..
Lejournaliste: Comment maintenant au niveau des PC de wilaya, l’information serarépercutée...?
HSM : C’était à travers
nos agents de liaison que la nouvelle s’est répandue etconfirmée et
officialisée et respectée.
Le
journaliste: et respectée ...
Alors, comment les djounoud ont vécu cette décision?
HSM : Les djounoud ont
accueilli la nouvelle avec joie. Ils ont compris tout de suitequ’on
allait déboucher sur l’indépendance, l’objectif pour lequel ont disparu
plusieurs milliers de leurs compagnons, nos chouhada.
Le journaliste: Cette fête de la victoire a donc inculqué à la nouvelle générationl’importance
de la victoire, une victoire qui a été arrachée grâce à des sacrifices...
HSM : Certes, des
sacrifices oui, oui, des sacrifices, ah oui, un engagement total despopulations,
du peuple algérien, des souffrances, des martyrs ...
Le
journaliste: Monsieur HSM,
qu’est-ce qui vous a marqué, vous, personnellement?
HSM : Ce qui m’a marqué
le plus, c’est la joie de la victoire. Lorsque nous remportionsla
victoire au cours d’une embuscade, ça c’était... c’est notre joie que seuls les
moudjahidine ont connue parce qu’on comptait uniquement sur ces embuscades-là
pour se vêtir et pour s’armer. Ce sont les chevaliers de la libération, les
guerriers, les moudjahidine...
Le
journaliste: ...qui ont œuvré
pour la victoire.
HSM : Oui, ils ont œuvré
pour la victoire, effectivement, parce que la victoire n’a pasété
donnée, la victoire a été ar...rachée, il faut le dire sans cesse, ar...rachée,
on ne vous donne rien.
Le journaliste: Je vous remercie beaucoup, Monsieur Hadj
Salah Mekacher, pource témoignage.
Source
: radio Chaîne III
Lugrin : Lugrin est une petite ville du sud est de la France